Histoire

La pratique du go à Lyon a débuté à la fin des années 1990.

L’activité a rencontré rapidement un franc succès et a bénéficié de la parution du manga Hikaru No Go pour se développer jusqu’à atteindre 120 adhérent·es dans les années 2000, au point de se séparer en deux clubs distincts : le Genryu d’une part et le Canut ki’in d’autre part. Tout deux se réunissaient dans des bars des pentes de la Croix-rousse, tels que l’Apostrophe, le Kotopo, le café lecture les Voraces et le café associatif Le Tripot.


En arrivant sur Lyon en 2007, Frederik Wiethölter, joueur d’échecs et nouveau joueur de go, s’inscrit dans le club Canut ki’in qui était le club lyonnais le plus important en nombre d’adhérent·es, et comportait plusieurs joueurs et joueuses niveau dan, dont en particulier un japonais 8e dan amateur.

Cela ne l’a pas empêché de se lier rapidement d’amitié également avec les joueurs du club Genryu, tout d’abord par quelques réunions informelles à la fosse aux Ours, puis rapidement en organisant les rencontres des joueurs et joueuses du dimanche au parc de la tête d’Or.


En plus de ces deux clubs principaux existaient une école de go Shido Go animé par Marie-Claire Chaine, et un club à Décines animé par Thierry Excoffier. Enfin, un Comité liait les deux clubs principaux pour l’organisation du tournoi de go annuel.

Le constat fut assez largement partagé par les membres actif·ves des deux clubs que la communauté de joueurs et joueuses de go lyonnais ne devait pas restée divisée.

C’est ainsi que le président du club Genryu Sébastien La Spina, et le président du club Canut Ki’in, Rémi Vannier, s’accordent pour fusionner.

C’est ainsi que naissait officiellement le nouveau club de go de Lyon, le Go Club Lyon Shinogi, le 18 juillet 2008 date de parution au JO.


Ce nouveau club absorba les actifs du Comité d’organisation ainsi que le Shido Go, et les joueurs et joueuses actif·ves du club de Décines vinrent rapidement s’entraîner également au Shinogi.

Néanmoins, concernant le  Canut Ki’in, seul une partie du club rejoignit immédiatement le Shinogi, quelques joueurs et joueuses historiquement très lié·es au Tripot préférant ne pas rejoindre cette nouvelle structure. C’est pourquoi le Canut Ki’in continua de se réunir encore pendant un an avant d’arrêter son activité.


Le nom du club Shinogi fut choisi pour sa définition : l’art de vivre efficacement en zone ennemie.

Le logo du club fut imaginé par Frederik Wiethölter et mis au propre par un bénévole de la Maison de l’Asie, graphiste professionnel.

Les premières réunions du Shinogi eurent lieu au café jeu Les Épinards, mais l’objectif étant de s’affranchir des bars pour pouvoir accueillir un public plus large, le club connu des rendez-vous dans une salle associative mis à disposition par la maire du 3e, le dimanche au 233 rue Vendôme, avant que ce rendez-vous ne devienne le rendez-vous central du club le samedi après-midi.


Le Shinogi est né avec la volonté de promouvoir les valeurs suivantes : l’amitié, le partage, l’altruisme et la bienveillance.